L’humanité épuise les réserves naturelles de la Terre année après année
Le jour du dépassement est un indice qui a pour but d’illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population humaine en expansion sur une planète aux ressources limitées.
L’humanité aura consommé l’ensemble des ressources planétaires pour cette année, jeudi 29 juillet, selon l’ONG américaine Global Footprint Network. Cet indice a pour but d’illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population humaine en expansion sur une planète limitée.
La date est calculée en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la “biocapacité” de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’humain, notamment la séquestration du CO₂).
À LIRE AUSSI >> Le coût environnemental démesuré pour le lancement de fusées spatiales
Le “dépassement” se produit quand la pression humaine dépasse les capacités de régénération des écosystèmes naturels. Il ne cesse, selon l’ONG, de se creuser depuis 50 ans : 29 décembre en 1970, 4 novembre en 1980, 11 octobre en 1990, 23 septembre en 2000, 7 août en 2010 et 29 juillet 2021.
Si l’empreinte carbone liée aux transports, reste inférieure aux niveaux antérieurs à la pandémie, celle liée à l’énergie devrait nettement rebondir. “Ces données montrent clairement que les plans de relance de l’ère post-Covid 19 ne peuvent réussir à long terme que s’ils s’appuient sur la régénération et la gestion raisonnée des ressources écologiques”, estime dans le communiqué Laurel Hanscom, PDG de Global Footprint Network.