Depuis l’après-guerre, l’extrême droite allemande atteint un de ses plus hauts niveaux
L’AfD (parti d’extrême droite) profite tout d’abord de l’impopularité de la coalition au pouvoir, dont l’action, dans un contexte d’inflation, de récession et d’inquiétude liée à la guerre en Ukraine, n’est saluée que par un Allemand sur cinq, selon une enquête publiée jeudi par la chaîne ARD (en allemand).
Si deux électeurs sur trois de l’AfD placent toujours l’immigration au premier rang de leurs préoccupations, le parti d’extrême droite tire profit de son opposition de plus en plus frontale aux mesures pro-climat. « Nous ne voulons pas de politique de protection du climat, car le climat a toujours changé au fil du temps », assène Beatrix von Storch, vice-présidente du parti.
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