Julian Assange est libre
Le fondateur de l’organisation WikiLeaks, a pu quitter le Royaume-Uni, où il était détenu depuis 2019, lundi 24 juin. Le lanceur d’alerte a négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine qui réclamait son extradition.
Julian Assange se battait pour ne pas être livré à la justice américaine, qui le poursuit pour avoir rendu publics 700 000 documents confidentiels, dont une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007.
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Le gouvernement australien a également commenté ce dénouement en estimant que l’affaire Assange avait «traîné en longueur depuis trop longtemps» et que son maintien en détention ne présentait plus aucun intérêt.
«Beaucoup se sont servis de la situation de mon fils pour promouvoir leur propre cause», a par ailleurs réagi Christine Assange, la mère de Julian Assange, dans un communiqué. Sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l’origine de cette fuite massive, avait pour sa part été condamnée en août 2013 à 35 ans de prison par une cour martiale. Cependant, elle avait été libérée au bout de sept ans après commutation de sa peine par le président Barack Obama.
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange doit comparaître devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, le 24 juin 2024. Il devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres, ce qui lui permettrait de regagner libre son Australie natale.