Dans une lettre adressée jeudi 4 mai à Emmanuel Macron, plusieurs syndicats de police ont réclamé au chef de l’État en « urgence une loi anti-casseurs» également demandée par Gérard Darmanin.
Mais, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran s’est montré circonspect, en faisant valoir qu’il n’y avait « pas de réponse à ce stade» sur la nécessité d’une nouvelle loi.
Les syndicalistes demandent notamment « une réponse pénale avec peine minimale pour les agresseurs des forces de l’ordre dès le premier fait commis» et « la création d’une infraction d’incitation à la haine ou à commettre un crime à l’encontre des forces de l’ordre ».
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Regroupés autour d’Alliance, ces syndicats ont obtenu dès vendredi un rendez-vous et sont attendus à l’Élysée vendredi 12 mai à 10 heures, ont-ils annoncé à l’AFP.