Dans une tribune publiée ce mardi, élus européens et experts financiers appellent à la création d’une taxation progressive afin de financer «des investissements nécessaires à la transition écologique et sociale».
Plus de 130 eurodéputés ainsi que plusieurs économistes ont signé une pétition en faveur de la création d’un impôt sur la fortune des «ultra-riches» à l’échelle internationale, afin de participer à «la transition écologique et sociale».
«Ce que nous avons réussi à accomplir pour les multinationales, nous devons désormais le faire pour les grandes fortunes», écrivent l’eurodéputée Aurore Lalucq et l’économiste Gabriel Zucman, à l’initiative de cette campagne, qui recueille aussi la signature du prix Nobel Joseph Stiglitz, dans une tribune publiée ce mardi dans Le Monde.
Les auteurs mentionnent l’idée d’une taxation à 1,5 % à partir d’un patrimoine de 50 millions d’euros, tout en affirmant que le niveau exact de l’impôt devra être décidé «collectivement et démocratiquement».
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Aurore Lalucq et Gabriel Zucman appellent l’OCDE et l’ONU à lancer des négociations sur cet impôt, et pressent l’Union européenne d’agir. Pour appuyer leurs propos, Aurore Lalucq et Gabriel Zucman citent l’exemple de l’impôt minimum de 15 % sur les bénéfices des multinationales, auquel près de 140 pays ont adhéré «quand tout le monde répétait que c’était impossible».