Des entreprises américaines se positionnent sur l’avortement et sortent du silence
Revenir sur le droit à l’avortement «mettrait en péril les droits de millions de femmes», a déclaré à l’AFP la plateforme de recherche participative Yelp, qui évoque «un séisme pour notre société et notre économie» et appelle les entreprises à «prendre l’initiative».
Depuis l’entrée en vigueur en septembre, au Texas, d’une nouvelle loi ramenant à six semaines le délai pour procéder à une IVG, le tabou se lézarde et Amazon, Uber ou même la banque Citigroup ont tous annoncé assurer les coûts supplémentaires que ce texte peut induire pour leurs employées.
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“Nous vivons une période inhabituelle sur le plan politique et cette question est redevenue primordiale, ce qui va forcer les entreprises à se dévoiler”, estime Maurice Schweitzer, professeur à l’université Wharton de Pennsylvanie.
Selon le New York Times, Tesla, qui vient de déplacer son siège de Californie au Texas, s’est engagé à rembourser ces dépenses. La nouvelle audace d’une partie des compagnies américaines est aussi liée au fait que «dans ce pays, les personnes favorables sont plus nombreuses que ceux qui y sont opposés», rappelle Neeru Paharia.