Une première mondiale : deux femmes ont succombé à la fièvre d’Oporouche au Brésil
Ce sont les premiers décès jamais constatés dans le monde pour la fièvre d’Oropouche. Cette maladie, transmise par les insectes dont les moustiques, a causé la mort de deux personnes dans le nord-ouest du Brésil. Cette fièvre a été détectée pour la première fois il y a soixante ans au Brésil. Cependant, elle n’avait jamais tué d’êtres humains auparavant, d’après le ministère brésilien de la Santé. Au Brésil, plus de 7 000 cas ont été recensés.
À LIRE >> Un policier abat une mère de famille afro-américaine aux États-Unis
Les symptômes se rapprochent de la dengue, ce qui rend le suivi de l’épidémie difficile pour les autorités. Pour rappel, la dengue est une maladie transmise par la piqûre d’un moustique porteur du virus.
Les autorités sanitaires locales suspectent la fièvre d’Oropouche d’être à l’origine d’un troisième décès, dans le sud du pays. D’après l’Organisation mondiale de la Santé , «la maladie se manifeste par une forte fièvre d’apparition brutale, des céphalées, des myalgies, des éruptions cutanées, des douleurs articulaires et des vomissements».
Le Brésil est notamment en proie à une flambée des cas de dengue cette année. Presque 5 000 morts ont été confirmés depuis début janvier.