La grippe aviaire “une nouvelle pandémie”

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Mais, selon des recherches publiées jeudi dans la revue Science, la version de la grippe aviaire infectant les vaches américaines n’est plus qu’à une mutation d’une propagation plus aisée parmi les humains. Pour le virologue Ed Hutchinson, de l’université écossaise de Glasgow, cela suggère que le virus H5N1 soit à «un simple pas» de devenir «plus dangereux pour nous».
Or, plus le virus est en capacité d’infecter des animaux et des espèces différentes, «plus il y a de probabilités qu’il s’adapte pour mieux infecter l’homme», a averti Meg Schaeffer. Et si une pandémie de grippe aviaire devait se déclarer, elle serait «extrêmement grave» chez les humains, faute d’immunité acquise, selon elle.
Appelant à se « préparer à l’éventualité d’une pandémie de grippe aviaire», Maria Van Kerkhove, qui dirige le département Prévention et préparation aux épidémies et pandémies de l’OMS, a jugé fin novembre que « nous n’en sommes pas encore là» mais que « nous devons redoubler de vigilance».
Pour éviter le pire scénario, plusieurs experts sanitaires ont appelé à renforcer, particulièrement aux États-Unis, les contrôles, les équipements de protection des travailleurs pouvant être exposés, mais également le partage d’informations.