18 avril 2024

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La dette de guerre allemande envers la Grèce revient sur le devant de la scène

La dette de guerre allemande envers la Grèce revient sur le devant de la scèneLa question des réparations de l’Allemagne à la Grèce est de retour sur la table ces derniers jours. Quatre-vingts ans après l’invasion de la Grèce par les troupes nazies, le 6 avril 1941, suivies d’une capitulation le 23 avril, une question continue d’empoisonner les relations entre la Grèce et l’Allemagne : celle de l’indemnisation des dommages causés par l’Allemagne durant la guerre.

En réalité, ce sont des parlementaires allemands qui ont remis le dossier sur le devant de la scène, et notamment le député vert Manuel Sarrazin.

Manuel Sarrazin a accordé un entretien au journal grec To Vima dans lequel il qualifie de « plaisanterie » l’affirmation de la partie allemande selon laquelle la question des réparations est close.

Le député confie par ailleurs : « Même si, initialement, nous sommes en désaccord, nous devons faire quelque chose, mais – et c’est un « mais » important – si nous ne traitons pas la question de la dette d’occupation, la moindre de nos actions ne sera pas considérée crédible par la Grèce. »

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Cette déclaration met du baume au cœur du journaliste Angelos Athanassopoulos, dans To Vima : « Il semblerait que quelques-uns des responsables politiques allemands se rendent désormais compte que la normalisation entière des relations gréco-allemandes passe obligatoirement par le traitement responsable de cette question », estime-t-il.

En outre, Hitler obligea le pays à « participer à l’effort de guerre nazi » : 476 millions de reichsmarks furent empruntés à la Banque de Grèce, l’équivalent de 10 milliards d’euros.

Le coût exorbitant de l’occupation est à l’origine d’un autre différend entre les deux pays : les réparations de guerre, chiffrées à 7 milliards de dollars, qui ont été promises à la Grèce en janvier 1946 par les accords de Paris. Sept ans plus tard, le traité de Londres « sur les dettes extérieures allemandes » estime à 41 milliards de dollars le montant des compensations. Elles ne seront jamais versées en totalité à la Grèce qui n’abandonne toutefois pas le projet de se voir dédommagée.

Finalement, le chiffre de 289 milliards a été retenu, intégrant les intérêts que l’Allemagne devrait à la Grèce.

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