Apple prêt à rapatrier son argent aux US en échange d’un cadeau fiscal ?
Apple prêt à rapatrier son argent aux US en échange d’un cadeau fiscal ? Apple n’est pas prêt cependant à payer 35 à 40% d’impôts aux US et pose toujours une condition : une réforme.
La précédente réforme avait profité aux seuls actionnaires. Tim Cook ne digère pas la sanction infligée par la Commission européenne, à savoir le remboursement de 13 milliards d’euros d’aides illégales.
Le lendemain de la décision, le PDG de la firme a dénoncé une cabale politique et la convoitise de l’Europe.
Pire, ce sont les Etats-Unis qui pourraient être visés et privés d’un argent qui leur reviendrait de droit – même si jusqu’à présent le géant a refusé de le rapatrier afin d’échapper à l’impôt.
Interrogé à plusieurs reprises par le passé, le patron d’Apple s’est toujours montré très clair : hors de question d’envisager ce scénario sans une réforme de la fiscalité aux US.
“Nous avons dit qu’à 40%, nous ne le rapatrierons pas jusqu’à ce qu’il y ait un taux juste”.
Mais le dirigeant se disait confiant dans la volonté des politiques d’adopter une réforme fiscale en 2017.
Un porte-parole de la firme a aussitôt après l’interview tempéré les propos du PDG.
On pourrait lui reprocher de faire preuve d’opportunisme et même de cynisme en essayant de tirer profit de la situation en obtenant du législateur américain qu’il vote une loi d’amnistie fiscale de circonstance.