Alors que les tensions s’intensifient avec la Turquie, le Premier ministre grec a annoncé l’achat d’avions de combats français. La Turquie et la Grèce, toutes deux membres de l’Otan, se déchirent à propos de gisements d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, dans une zone qu’Athènes estime relever de sa souveraineté.
La tension entre les deux pays est montée d’un cran quand la Turquie a envoyé, le 10 août, un navire de prospection sismique accompagné de navires de guerre dans des eaux revendiquées par la Grèce, ce qui a poussé Athènes à lancer des manœuvres navales, avec le soutien notamment de la France.
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“Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie”, a lancé samedi le président turc Recep Erdogan dans un discours télévisé à Istanbul, en référence aux sévères critiques émises par Emmanuel Macron envers Ankara à propos du différend gréco-turc.
Recep Erdogan l’a aussi accusé de “manquer de connaissances historiques” et a estimé que la France “ne pouvait pas donner de leçon d’humanité” à la Turquie en raison de son passé colonial en Algérie et de son rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda.
La France a clairement affiché son soutien à la Grèce en déployant des navires de guerre et des avions de combat dans la région, une initiative vivement dénoncée par le président turc.