La présidentielle en Iran est remporté par le réformateur Massoud Pezeshkian
«Nous tendrons la main de l’amitié à tout le monde, nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays», a déclaré Massoud Pezeshkian, lors de sa première prise de parole depuis sa victoire, en remerciant ses sympathisants.
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Tout en affirmant sa loyauté à la République islamique, celui que les Iraniens appellent le «docteur» appelle à des «relations constructives» avec Washington et les pays européens, afin de «sortir l’Iran de son isolement».
Nul n’aurait initialement parié sur ce député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l’Iran, lorsque sa candidature a été acceptée par le Conseil des gardiens avec cinq autres candidats, tous conservateurs.
Pour ce second tour, quelque 61 millions d’Iraniens étaient appelés aux urnes. Des figures de l’opposition en Iran et au sein de la diaspora avaient appelé au boycott du scrutin, jugeant que les camps conservateur et réformateur représentent deux faces de la même médaille.