La Russie a pour objectif de cibler les capitales Européennes
Selon le communiqué conjoint, cela « démontrera l’engagement des États-Unis en faveur de l’OTAN et sa contribution à une dissuasion européenne intégrée ». Le chancelier Olaf Scholz a salué « une décision nécessaire et importante, prise au bon moment », qui « garantit la paix ».
Cette période de confrontation entre l’URSS et les États-Unis avait été marquée par la crise des Euromissiles à la fin des années 1970 et dans les années 1980, déclenchée par le déploiement soviétique, puis américain, de missiles à capacité nucléaire en Europe.
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La Russie avait alors affirmé qu’elle observerait un moratoire sur la production de tels engins si les États-Unis n’en déployaient pas à une distance leur permettant d’atteindre son territoire. Le déploiement des équipements américains annoncé mercredi constituerait une violation du traité FNI s’il était toujours en vigueur.
En réponse à la guerre contre l’Ukraine, les pays occidentaux ont imposé de sévères sanctions économiques à la Russie, qui s’est tournée vers la Chine, grand rival des États-Unis sur la scène internationale, et même vers la Corée du Nord.
« C’est une situation paradoxale », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. « L’Europe est une cible pour nos missiles, notre pays est une cible pour les missiles américains en Europe. Nous avons déjà connu cela, nous l’avons traversé. Nous avons la capacité de contenir ces missiles, mais les victimes potentielles (d’une riposte russe) sont les capitales de ces pays européens. »