Le destin brisé de Jo Cox en Grande-Bretagne
Le destin brisé de Jo Cox en Grande-Bretagne. À 41 ans, cette femme politique n’était pas la figure la plus médiatisée de la campagne pro-européenne, mais son engagement au sein du parti travailliste (Labour) contre le Brexit et sa carrière suscitaient le respect de tous ses collègues.
Pour certains commentateurs, elle était l “étoile montante” de la vie politique britannique, assassinée seulement un an après son élection en 2015 comme députée travailliste.
Jo Cox s’était toujours prononcée sans ambiguïté en faveur du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Europe, explication possible de son meurtre.
Cela m’est venu à Cambridge, quand j’ai pris conscience que l’endroit où vous êtes né a de l’importance, que la manière dont vous parlez a de l’importance, de même que vos relations.
Après ses études à Cambridge, Jo Cox devient en 1995 conseillère politique de l’ancien député du parti travailliste Joan Walley.
Elle joue alors un rôle croissant dans les campagnes du politique, avant de rejoindre en 2002 Oxfam, une confédération internationale de 18 ONG luttant contre la pauvreté et les discriminations dans le monde.
Avec pugnacité et conviction, comme le souligne un ancien collègue, Max Lawson, qui travaille toujours pour l’organisation : “Jo était une brillante militante, qui défendait la justice sociale avec une énergie sans limite et une gentillesse qui ont beaucoup apporté à Oxfam”, comme le rapporte The Guardian.
Elle poursuit ses idéaux en conseillant une organisation luttant contre l’esclavage.
Jeremy Corbyn, à la tête du parti travailliste, a rendu hommage à sa collègue.
“Jo croyait en un monde meilleur, et s’est battue tous les jours de sa vie avec une énergie et une vitalité qui épuiseraient la plupart des gens”, a déclaré son mari.