Le virus Nipah, la crainte d’une épidémie gagne les autorités indiennes
Soixante personnes ont été identifiées comme de possibles cas à «haut risques de contamination», après avoir été en contact avec un jeune homme de 14 ans, porteur du virus Nipah. L’adolescent est mort samedi 21 juillet d’un arrêt cardiaque, un jour après avoir été testé comme positif au virus Nipah.
Le virus en question est à l’origine transmis par les cochons et les chauves-souris à l’homme. L’Organisation mondiale de la Santé considère le Nipah comme un «agent pathogène prioritaire», au même titre que la covid-19 et le virus Ebola. Pour l’OMS, son taux de mortalité est compris de 40 % à 75 %.
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«Les cas récents de maladie à virus Nipah sont principalement associés à la transmission entre humains et de chauve-souris à humain», indique l’OMS. Le Nipah a été lié à la mort de dizaines de personnes au Kerala, au sud de l’Inde, depuis sa première apparition dans l’État en 2018. C’est pourquoi les autorités sanitaires s’efforcent de retrouver toutes les personnes touchées ces derniers jours, afin d’endiguer sa propagation.
Les autorités sanitaires de Kerala ont demandé aux habitants de respecter certaines mesures de précaution. Il est conseillé de porter un masque à l’extérieur, et d’éviter de rendre visite à des personnes hospitalisées.
Le gouvernement indien a également ordonné la création de 25 comités, chargés d’identifier et d’isoler les personnes touchées. Plus de 200 personnes sont pour l’instant listées comme cas contacts, et isolées à domicile.