L’ancienne villa de Joseph Goebbels, figure du nazisme, pourrait être rasée

La capitale allemande peine réellement à trouver une utilité à la luxueuse ancienne propriété de Joseph Goebbels, construite pourtant dans un cadre enchanteur, près d’un lac, à la fin dès 1930. La ville propose même de céder l’édifice du ministre de la Propagande de Hitler, contre un euro symbolique.

Cachée dans la forêt, la propriété s’étend sur près de 17 hectares. Avec le temps, le complexe, inoccupé depuis 24 ans, se dégrade et la réhabilitation complète du site pourrait atteindre les 350 millions d’euros.

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Même si «la structure est bonne» et que «les toits ont été refaits», grâce à un investissement de quatre millions et demi d’euros, «les fenêtres, les portes, tout cela a vieilli», déplore Hansi, le gardien de la propriété.

Pour entretenir le complexe, la ville de Berlin, qui en est propriétaire, dépense chaque année 300 000 euros. Une somme de plus en plus difficile à réunir, d’autant que la municipalité a d’autres priorités, explique Joanna Steinke, la porte-parole de la société immobilière chargée de gérer le site. La ville a bien tenté de vendre les bâtiments, mais les 350 millions d’euros nécessaires pour les réhabiliter ont dissuadé les potentiels acquéreurs.

Faute de repreneur, le complexe, pourtant classé monument historique, pourrait être rasé. « Ce site a une valeur historique, il est unique.» Le maire a encore l’espoir d’offrir au site une seconde vie. Parmi les pistes imaginées, la reconversion du complexe en logements, en musée ou en pôle universitaire.

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