Plusieurs dizaines d’interpellations à Nantes et à Rennes
À Nantes, le défilé, pourtant interdit la veille, a donné lieu à 66 arrestations.
À Nantes, ce jeudi, la manifestation contre la loi travail, qui avait été interdite la veille, a donné lieu à près de trois heures de jeu du chat et de la souris entre les quelque 800 manifestants dénombrés par les autorités, et les forces de l’ordre.
Les policiers ont chargé à plusieurs reprises avec de très importantes quantités de gaz lacrymogènes, notamment près du château des ducs de Bretagne, mais aussi devant le CHU, puis dans le centre historique.
Vers 17 heures, la plupart des manifestants ont été repoussés du centre-ville vers les bords de Loire, puis les forces de l’ordre ont de nouveau lancé une charge massive avec d’importantes quantités de lacrymogènes pour les repousser plus à l’Ouest.
La préfecture de police a rendu publique la mise en garde à vue des 19 individus appréhendés dans le métro. Des sabotages, qui se sont très déroulé simultanément dans six stations de métro, était parfaitement coordonné.
Le procureur a décrit des groupes de trois à quatre personnes encagoulées avec, à chaque fois, des guetteurs placés aux abords des stations pendant que leurs acolytes neutralisaient les bornes de contrôle des titres de transport à l’aide de mousse expansive.
Après que le défilé a traversé dans le calme le centre-ville, rassemblant quelque 1.500 personnes selon les organisateurs et la préfecture, environ 300 manifestants ont rejoint le stade de Rennes, puis le blocage routier mis en place par des salariés des transports, sur la route de Lorient.