11 novembre 2024

François Hollande « ne cédera pas »

François Hollande « ne cédera pas »François Hollande « ne cédera pas ». Le président François Hollande était interrogé sur Europe 1, mardi 17 mai, à l’aube d’une nouvelle semaine de grèves et de manifestations contre le projet de loi travail, adopté au forceps en première lecture à l’Assemblée nationale au prix du recours à l’arme constitutionnelle du 49-3.

S’il se défend d’être entré en campagne électorale, M. Hollande pense manifestement beaucoup à cette échéance en vantant son bilan et en multipliant les signes à l’adresse de l’électorat traditionnel de la gauche et du PS.


François Hollande l’a de nouveau clamé haut et fort : «ça va effectivement mieux pour la France». «Quand j’ai eu cette formule, ce n’est pas pour dire tout va bien», a tempéré le chef de l’Etat.

Il s’est posé, sans «se comparer», en héritier de l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder qui avait réformé de fond en comble le marché du travail au tournant des années 2002 et 2003, avant d’être battu d’une courte tête par Angela Merkel.

«Je préfère qu’on garde de moi l’image d’un président de la République qui a fait des réformes, même impopulaires, plutôt que d’un président qui n’aurait rien fait», a-t-il affirmé.

Les ménages, a-t-il encore souligné, doivent bénéficier tout comme les entreprises de la «redistribution» des fruits de la reprise.

«La bataille n’est pas gagnée» dans la lutte contre le chômage, a-t-il reconnu, expliquant qu’elle ne le serait «que quand on aura sur plusieurs mois une baisse continue du chômage».

«Sous mon prédécesseur, le chômage a augmenté d’un million, depuis mon arrivée 600 000», a-t-il rappelé, ajoutant que «600 000 c’est trop».

François Hollande a aussi de nouveau rappelé à l’ordre son ministre de l’économie, Emmanuel Macron, qui serait tenté de se lancer dans la course pour la présidentielle de 2017.

«En dehors du gouvernement qui est aujourd’hui en place, il n’y a pas d’alternative à gauche», a-t-il affirmé.

«Il n’y a pas un mouvement [à gauche] qui aujourd’hui puisse accéder au second tour de l’élection présidentielle et puisse, sans avoir notre appui, conduire les destinées de la France», a-t-il développé.




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