17 septembre 2024

La France Insoumise menace d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron

La France Insoumise menace d'engager une procédure de destitution contre Emmanuel MacronLa France Insoumise, le mouvement de gauche menace d’engager une procédure de destitution contre Emmanuel Macron, accusé de «coup de force institutionnel contre la démocratie» pour son refus «de prendre acte» du résultat des législatives de juillet, dans un texte publié, samedi 17 août, dans La Tribune Dimanche.

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«Nous donnons à cette tribune un rôle concret d’avertissement solennel», écrivent les cosignataires, dont le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, le coordinateur du parti Manuel Bompard ou encore la députée Mathilde Panot.

Le président a écarté le 23 juillet l’hypothèse de nommer la représentante du NFP Lucie Castets à Matignon, arguant qu’elle ne parviendrait pas à réunir une base suffisante à l’Assemblée pour gouverner. «On peut qualifier de coup de force institutionnel contre la démocratie la décision du chef de l’État», déplorent les Insoumis.

Ceux-ci invoquent donc l’article 68 de la Constitution, qui permet au Parlement de destituer le président pour «manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat».

Le président de la République peut être destitué en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat».
La procédure implique l’adoption par les deux assemblées d’une proposition de destitution.
La destitution est prononcée par le Parlement réuni en Haute Cour.

La menace de destitution d’Emmanuel Macron brandie par La France insoumise ce dimanche 18 août 2024 « engage juste leur mouvement » et non l’ensemble du Nouveau Front populaire, a prévenu Olivier Faure, patron du Parti socialiste, sur X (ex-Twitter).

« Cette tribune n’est signée que par les dirigeants de LFI. Elle engage seulement leur mouvement », a-t-il écrit. Le Premier secrétaire du PS écarte donc l’hypothèse d’un soutien du PS à une telle procédure. « La réponse à une nomination d’un (Premier ministre) qui ne serait pas conforme à la tradition républicaine, est la censure », a-t-il ajouté.

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