La calanque de Sugiton, les quotas contre le surtourisme commencent à faire effet
À cause de la surfréquentation, le nombre de visiteurs est limité à 400 par jour l’été, depuis trois ans. Il faut dire que la calanque souffre et cela se voit. Les racines des pins d’Alep sont à l’air libre. «Ils vont avoir plus de difficultés pour avoir accès à de l’eau, et ça va les exposer éventuellement à des pathogènes», explique Antonin Druon, l’un des écogardes de Sugiton.
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C’est un des effets de l’érosion provoquée par les visiteurs qui étaient jusqu’à 2 500 chaque jour avant l’instauration des quotas. Mais, depuis 2022, les réservations obligatoires permettent à la végétation de revivre. «Cela veut dire qu’on a des conditions réunies pour qu’ils puissent pousser, pour qu’enfin, on puisse avoir de nouveaux arbres dans cette calanque. »
La Faune a souffert du surtourisme, et notamment du bruit. « La surfréquentation et parfois même la pollution sonore, cela peut les déranger. D’où l’interdiction des enceintes dans la calanque.
Obligation également de rester sur le chemin balisé pour limiter l’impact des visiteurs. Des règles très souvent bien respectées, sauf dans quelques rares cas, expliquent les écogardes de Sugiton.
