Réforme des retraites : Gabriel Attal confirme la piste d’un report de l’âge légal de départ à 64 ans
«Je perçois aujourd’hui l’importance de nous adresser directement aux Français.» Dans un entretien publié dimanche 8 janvier dans Le Journal du dimanche, Gabriel Attal revient sur la présentation mardi par le gouvernement de la réforme explosive des retraites, contre laquelle les syndicats prévoient déjà de se mobiliser. S’adresser aux Français c’est bien, mais les écouter c’est encore mieux.
« Quel que soit le choix, la réforme permettra le retour à l’équilibre de notre système en 2030, comme s’y est engagée Élisabeth Borne», insiste le ministre de l’Action et des Comptes publics.
Pour faire adopter cette réforme sans recourir à l’article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire adopter un texte sans vote, le gouvernement entend tendre la main aux élus Les Républicains.
Eric Ciotti, président Les Républicains, se dit prêt à «voter une réforme juste» et étalée dans le temps, avec un âge de départ relevé à 64 ans en 2032, mais avec une pension minimale établie à 1 200 euros, y compris pour les retraités actuels. En clair, Les Républicains ne souhaitent pas voter le texte.
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C’est beau la « concertation » entre le gouvernement et les syndicats. Il est à se demander pourquoi les syndicats se déplace, car tout semble déjà réglé d’avance par le gouvernement. Les sympathiques promesses d’Emmanuel Macron que rien ne serait plus comme avant et bien cela perdure et perdurera.