La première ministre menace de sanctionner les employeurs qui conservent des grilles de salaires en dessous du Smic
La sanction à l’étude prévoit de priver ces employeurs d’une partie des ristournes sur les cotisations sociales. Il s’agit d’une vieille revendication syndicale, notamment de la CFDT. À l’heure actuelle, une dizaine de branches professionnelles ont des grilles de salaires en dessous du Smic.
La cheffe du gouvernement envisage aussi de transcrire dans le droit français, dès le premier semestre 2024, une directive européenne sur la transparence des salaires. Si les pays membres de l’union ont jusqu’à juin 2026 pour le faire, la CFDT et la CGT plaident pour la plus grande rapidité.
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Cette directive permet aux salariés et représentants des salariés de demander à voir les feuilles de paie, pour vérifier, par exemple, que des hommes ne sont pas plus payés que des femmes au même niveau de postes et d’ancienneté.
Élisabeth Borne va rencontrer les organisations syndicales et patronales les unes après les autres, durant cette semaine du 9 octobre, en amont de la « conférence sociale » promise notamment sur les bas salaires. Elle aura lieu le 16 octobre, rapporte franceinfo.