18 avril 2024

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L’ épidémie de la Covid-19 “recommence à gagner du terrain”

L' épidémie de la Covid-19 Le nombre de cas détectés de Covid-19 augmente légèrement depuis début octobre, jusqu’à 4 600 cas de coronavirus quotidiens la semaine du 11 octobre, soit une hausse de 11,5% en sept jours. «L’épidémie recommence à gagner du terrain» depuis une semaine a commenté sur RTL le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mardi matin.

Le taux d’incidence – qui correspond au nombre de cas pour 100 000 habitants sur la semaine écoulée – est supérieur au seuil d’alerte dans une vingtaine de départements. Au 19 octobre, le taux d’incidence national moyen en France était estimé à 48,2 cas pour 100 000 habitants.

Pour la première fois depuis juillet dernier, le nombre de cas détectés a légèrement augmenté, +4,1% durant la semaine du 7 au 13 octobre. «Rien de catastrophique à ce niveau de circulation du virus et on s’y attendait», expliquait le ministre de la Santé Olivier Véran le 13 octobre sur franceinfo. « Il fait plus froid, plus humide, et qu’en automne et en hiver le coronavirus comme la grippe et les autres virus circulent un peu plus». La baisse des températures, qui favorise les regroupements dans des espaces clos, est en effet, propice à la propagation de l’épidémie.

À la saisonnalité s’ajoute le relâchement des gestes barrières estime Mahmoud Zureik, professeur en épidémiologie et santé publique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et directeur d’Epi-Phare. Invité de franceinfo lundi, il a appelé à «garder le port du masque dans les lieux clos pour réduire la circulation du virus».

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Un appel à la prudence d’autant plus nécessaire que la fin de la gratuité des tests risque de perturber le suivi de l’épidémie, estime notamment Guillaume Rozier, créateur du site spécialisé CovidTracker. Depuis le 15 octobre, les non-vaccinés doivent payer eux-mêmes leur dépistage, sauf s’ils bénéficient d’une prescription médicale ou s’ils sont cas contact.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, se veut rassurant. «Aujourd’hui, on n’a pas de raison de penser qu’il y ait une vague comme celle que nous avons connu puisqu’il n’y a pas de nouveaux variants qui aient émergé ou aient été identifié», a-t-il déclaré le 13 octobre sur franceinfo. Mais «nous n’avons pas encore écrasé le virus, et on aurait tort de considérer que l’épidémie est totalement derrière nous», a-t-il ajouté.

Le professeur Antoine Flahault, épidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève, appelle, lui aussi, à rester vigilant. «Ce n’est pas certain que nous arriverons à parer une nouvelle vague car le virus est quand même très transmissible», a-t-il déclaré sur franceinfo le 18 octobre.

«Même si le nombre de cas augmente, le fait d’avoir une grande partie de la population qui est vaccinée fait que l’on ne va pas vivre la même situation que les trois premières vagues», juge également Mahmoud Zureik, professeur en épidémiologie et santé publique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et directeur d’Epi-Phare.

À ce jour, 73,6% de la population française (soit près de 50 millions de personnes) est complètement vaccinée.

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