Notre perception de la vieillesse influerait sur la santé mentale de nos aînés
Notre perception de la vieillesse influerait sur la santé mentale de nos aînés. Alors qu’un nombre croissant d’employés de maisons de retraite et d’Ehpad s’insurgent contre le traitement réservé à leurs pensionnaires –dû, en grande partie, au manque de moyens–, une étude américaine souligne l’influence du respect accordé à nos aînés sur leur santé mentale.
C’est lors d’un séjour au Japon que l’idée d’explorer les facteurs de la démence sénile est venue à l’auteure de l’étude, l’épidémiologiste Becca Levy. Et les Nippons possèdent l’une des espérances de vie les plus longues au monde: 83,7 ans en 2015 selon l’OMS –contre 82,4 ans en France et 79,3 ans aux États-Unis.
Pour évaluer la viabilité de cette hypothèse, les chercheurs se sont basés sur un échantillon de 4.765 personnes, dont l’âge moyen était de 72 ans. L’un des énoncés utilisés, rapporte Quartz, était: «Plus je vieillis, plus je me sens utile.»
Résultat: sur une période de quatre ans, les personnes interrogées qui adoptaient une attitude positive concernant leur âge avaient 2,7% de risques de perdre la tête, contre 6,1% chez les plus pessimistes d’entre eux –soit un taux près de trois fois supérieur.
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