Commission d’enquête sur la crise des urgences
S’il salue cette démarche « transpartisane » qui vise «à mettre plus en lumière les tensions du système de santé», le ministre délégué à la Santé estime que « poser la question des urgences, c’est poser une toute petite partie du problème». Parce que selon lui, « le problème, c’est le système de santé dans sa globalité».
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Frédéric Valletoux explique que si les urgences ont vu leur fréquentation doubler en 30 ans, si de telles tensions sont présentes aux urgences, c’est bien parce que cela dysfonctionne par ailleurs. » Le ministre « ne voudrait pas que nous concentrions les critiques sur l’hôpital comme s’il était le seul maillon faible d’un système qui est en difficulté à tous les étages.