mercredi, 21 mai 2025, 13h29:56

Triste constat : les Françaises restent les Européennes les moins satisfaites sexuellement

Triste constat : les Françaises restent les Européennes les moins satisfaites sexuellementRéalisée à partir d’un échantillon de 5025 femmes (1) en Italie, France, Espagne, Allemagne, et Royaume-Uni, l’étude montre ainsi comment l’Hexagone continue de creuser l’écart avec ses voisins en enregistrant une hausse de l’insatisfaction sexuelle de 4 points entre 2016 et 2021, versus une hausse moyenne de 1 point dans les 5 pays étudiés (28%).

Alors que 37% des Européennes déclarent ne pas avoir eu de partenaire sexuel au cours du dernier mois ayant précédé l’enquête, la France et le Royaume-Uni comptent le plus de femmes sexuellement inactives (respectivement 41% et 47%). Au total, 45% des Européennes insatisfaites ne se jugent «pas jolies», la proportion en France est de 47%.

Triste constat pour les Françaises. À l’échelle européenne, ce sont elles qui se déclarent les moins satisfaites sexuellement, nous apprend la dernière enquête Ifop «Panorama de la sexualité des Européennes», menée en partenariat avec la plateforme de contenus pour adulte Pokmi, et diffusée ce vendredi 2 septembre. Plus précisément, 35 % des Françaises se disent insatisfaites, contre 23 % des Allemandes, 30 % des Italiennes et 28 % des Espagnoles.

À LIRE AUSSI >> Les femmes envoient plus de photos nues que les hommes

Sur le plan sexuel, François Kraus note également une forme d’injonction à la performance très présente en France. De précédentes études font état d’une baisse de l’activité sexuelle, deux fois plus élevée qu’à l’accoutumée, affectant les célibataires, mais aussi les couples confinés sous le même toit.»

«L’Hexagone est l’un des pays où le taux d’activité professionnelle des femmes est le plus élevé, ce qui peut engendrer du stress, et ainsi empiéter sur la vie privée, nous explique-t-il. Notre pays fait aussi partie des plus gros consommateurs d’antidépresseurs, connus pour altérer la libido et/ou l’épanouissement sexuel.»

Pour autant, le directeur des études invite à la prudence quant à un effet «Covid» sur la sexualité. «Plusieurs études aux États-Unis et au Royaume-Uni montraient déjà cette tendance à la baisse chez les jeunes adultes avant la crise sanitaire, nuance-t-il.

(1) Étude Ifop pour The Poken Company réalisée par questionnaire auto-administré du 1 au 5 mars 2021 auprès d’un échantillon national de 5 026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus vivant dans les pays suivants : France, Italie, Espagne, Allemagne et Royaume-Uni.

N'hésitez pas à nous suivre et à nous aimer :

Laisser votre commentaire

Envoi par email
RSS