Inquiétude autour de pénurie de pilules abortives pour IVG
Des pilules abortives parfois introuvables pour des centres de santé ou de planification, comme à Lille début avril, ou en Ile-de-France, alors qu’elles sont utilisées dans 76 % des IVG en France.
« Il y a bien des pénuries de pilules abortives par endroits et par séquences », s’inquiète l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament dans son dernier rapport sur le misoprostol, « il est inacceptable qu’un médicament aussi important soit indisponible, ne serait-ce qu’une semaine ». Selon l’Observatoire, le site de l’ANSM annonce une date de remise à disposition pour fin avril, mais sans garanties d’un retour à la normale.
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Le misoprostol est une pilule abortive qui permet de provoquer l’expulsion de l’embryon. Elle doit être prise 36 à 48 heures après une autre pilule, qui, elle, interrompt la grossesse. Le misoprostol est aussi utilisé en amont des IVG non médicamenteuses et pour l’accompagnement des fausses couches.
Sur Twitter, Laurence Rossignol, sénatrice PS, a saisi le ministre de la Santé sur la pénurie de pilules abortives. Le gouvernement doit agir en urgence. Le droit à l’IVG doit être garanti.