12 septembre 2024

“Les villes et quartiers populaires restent un angle mort du plan de relance”

Soupe populaireLes signataires demandent que 1% des 100 milliards du plan de lutte contre les conséquences économiques du coronavirus soit investi pour les “territoires en décrochage”.

Trois ans après le discours de Tourcoing et l’annonce d’un “plan de mobilisation nationale” pour les quartiers populaires, élus communistes, socialistes, républicains et certains soutenus par La République en Marche lors des élections municipales, en association avec l’Agence des quartiers, interpellent le président de la République.

“Il est crucial que [le] plan de 100 milliards d’euros consacre et sanctuarise 1% pour les territoires en décrochage”, réclame la centaine de signataires, pour permettre “d’abonder prioritairement un fond d’urgence pour les associations”, de créer “des comités locaux de solidarité” ou encore “7 000 postes aidés ‘médiation et tranquillité publique'”

À l’issue de l’annonce de son plan en 2017, le chef de l’État avait demandé à l’ancien ministre de la Ville, Jean-Louis Borloo, de rédiger un rapport qui a été laisser quasiment lettre morte. Les élus rappellent notamment, chiffres à l’appui, que “les demandes d’aide alimentaire d’urgence explosent”, pendant que “la demande de RSA progresse massivement” et que “le chômage augmente”.

“Tout est sur la table du président de la République. Il ne faudra pas s’étonner si l’aggravation des fractures dans ces quartiers entraîne un recul républicain.

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