Le Tour de France féminin revient en 2022
Vingt-trois ans après le dernier «Tour de France Féminin», en 1989, 132 coureuses s’élanceront de Paris pour huit étapes dans l’Est de la France, avec une arrivée à la Planche des Belles Filles.
Quand j’ai été appelée, quelques étapes avaient déjà été dessinées et heureusement, parce que ça se fait des mois auparavant. Mais, j’ai participé aux reconnaissances de trois étapes décisives, celle des chemins blancs et celles de montagne. Pour moi, la première étape importante est celle entre Reims et Épernay, avec un passage dans la côte de Mutigny, où Julian Alaphilippe s’était échappé en 2019 et était allé chercher sa première victoire d’étape et le maillot jaune.
Le final de cette étape sera difficile, avec le mont Bernon et l’arrivée sur Épernay. Ça sera un premier rendez-vous pour les prétendantes au classement général, avec une étape piégeuse. L’étape du lendemain entre Troyes et Bar-sur-Aube sera inédite, puisqu’elle passera par les chemins blancs au milieu des vignes. Les difficultés vont s’enchaîner lors des deux dernières étapes, en montagne, un peu sur le même schéma que Paris-Nice ou le Dauphiné, où les étapes les plus dures ont lieu en fin d’épreuve.
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À la vue de cette dernière étape, c’est une coureuse qui sera bien placée au général qui l’emportera ce jour-là. Les hommes font parfois 200 kilomètres sur certaines étapes. Pour nous les filles, la moyenne des étapes est plutôt de 130 kilomètres. Ça évite aussi aux coureuses de faire de trop longs transferts entre les étapes.