La France a de nouveau rapatrié des femmes et enfants des camps de prisonniers jihadistes
Dix femmes et 25 mineurs des camps de prisonniers jihadistes sont de retour en France. Sept d’entre elles ont été placées en garde à vue en exécution d’un mandat de recherche, trois autres, qui faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt, seront présentées à un magistrat instructeur dans la journée, précise le Pnat.
Parmi les 25 mineurs figure une jeune fille de 17 ans, qui faisait également l’objet d’un mandat de recherche, ajoute le Parquet national Anti-Terroriste (Pnat), signalant qu’elle a été placée en garde à vue.
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Marie Dosé, avocate de famille de femmes et d’enfants retenus dans ces camps, regrette dans un communiqué que s’est procuré France inter qu’il reste encore « dans ces camps une centaine d’enfants qui connaissent seulement la fange, les barbelés et la violence ». « La France a les moyens d’imposer le retour de ces enfants, qui peuvent tout à fait être conduits avec leurs mères au Kurdistan irakien en vue de leur expulsion vers la France, que ce retour soit ou non accepté par ces femmes », ajoute-t-elle.
« La France a conditionné le rapatriement des enfants à l’accord de leurs mères ».