Pour le patron de Stellantis : la transition électrique « crée un risque social »

Pour le patron de Stellantis : la transition électrique « crée un risque social »Alors que la transition électrique s’accélère, certains mettent en garde contre une marche forcée, dont le PDG de Stellantis, Carlos Tavares. La transition électrique s’accélère rapidement ces derniers mois.

Nombreux sont les constructeurs à avoir annoncé un passage au tout électrique, à plus ou moins lointaine échéance. Les différents gouvernement ont également déjà prévu des dates d’interdiction à la vente de voitures thermiques.

Bref, le tout thermique vis ses dernières années. Mais, cette transition rapide n’est pas sans risques, pour les consommateurs comme pour les constructeurs. C’est en tout cas le propos tenu par Carlos Tavares, PDG du groupe Stellantis, dans une interview donnée à quatre quotidiens internationaux dont Les Echos.

À VOIR AUSSI >> Le succès des voitures électriques en 2021 est à relativiser

La question de la progressivité de la transition électrique se pose. Elle est au cœur des négociations entre la France et l’Europe pour l’horizon 2035. À cette date, l’Europe souhaite obliger le 100 % électrique.

La France, elle, préfère une date butoir de 2040, qui serait alors plus souple. Dans l’Hexagone, l’objectif annoncé est de permettre aux hybrides rechargeables de coexister avec l’électrique pendant quelques années après cette date. Comme le précise Carlos Tavares « c’est la brutalité du changement qui crée le risque social«.

Des déclarations orientées donc, mais pas nécessairement exagérée pour autant. Quoi qu’il arrive, le débat sur cette transition électrique devra avoir lieu, et rapidement : 2035, c’est dans 13 ans seulement. Une échéance courte pour une industrie aussi complexe que celle de l’automobile.

N'hésitez pas à nous suivre et à nous aimer :

Laisser votre commentaire