Carlos Tavares appelle à “ne pas être dogmatique” sur l’nterdiction de la vente de véhicules thermiques en 2035
Selon l’ancien PDG de Stellantis, Carlos Tavares, il convient d’éviter d’adopter une position dogmatique concernant l’interdiction de la vente de véhicules thermiques dans l’Union européenne d’ici 2035. La semaine dernière, il a publié un ouvrage intitulé « Un pilote dans la tempête » chez Plon, où il relate son parcours professionnel et aborde en particulier son objectif de bannir la vente de véhicules thermiques ou hybrides neufs dans l’Union européenne à partir de 2035. Un objectif remis en question par les fabricants automobiles européens actuels, qui demandent une révision des réglementations en vigueur.
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Carlos Tavares affirme qu’il existe une solution simple à ce problème, qui consiste tout simplement à éviter d’adopter une approche dogmatique. Il propose simplement d’autoriser la vente de véhicules thermiques jusqu’en 2035, à condition qu’ils n’émettent pas plus de 100 g de CO₂, afin de renouveler un parc automobile vieillissant émettant plus de 300 g de CO₂. Ainsi, la première étape consiste à substituer les véhicules anciens à forte émission par des véhicules plus récents émettant un tiers de moins et accessibles à la classe moyenne.
L’ancien PDG de Stellantis a souligné que les véhicules propres étaient très coûteux. Il a déclaré : « Malgré les avertissements donnés, l’offre de véhicules électriques est très importante». Il est inexact d’exprimer que les constructeurs ne répondent pas à l’appel, mais plutôt que le coût de la technologie est élevé. Il est souligné que les constructeurs, notamment l’intervenant, ont bien sûr mis en garde contre le fait que cette technologie est 50 % plus coûteuse que la technologie conventionnelle, ce qui compliquera son accessibilité pour la classe moyenne.
Il préconise maintenant la mise en place de « normes intelligentes », c’est-à-dire des normes qui minimisent les coûts pour la société tout en maximisant l’efficacité pour la planète. Il critique le fait que le dogmatisme ait mené à l’adoption d’une solution très coûteuse pour la société et peu efficace pour la planète.
