La fin des véhicules thermiques pourrait poser un problème aux jeunes conducteurs

La fin des véhicules thermiques pourrait poser un problème aux jeunes conducteurs Même si la mesure s’appliquera dans douze ans, elle a déjà des répercussions dans le secteur de l’automobile. En réalité, les effets se font déjà sentir si l’on en croit Olivier Frétay, directeur général des Codes Rousseau. Elle demeure le leader dans l’édition de supports de formation aux différents permis de conduire.

Les constructeurs ne cessent de lever le curseur en matière de véhicules électriques et hybrides.

Les boites automatiques sont les grandes gagnantes « elles sont passées de 10 % du parc automobile neuf en 2010 à 56 % en 2021. C’est un tsunami dont on ne se rend pas compte », confie Olivier Fretay au Journal des Sables.

D’ailleurs, « les constructeurs cesseront de proposer des boîtes de vitesses manuelles dans les quatre prochaines années », soutient Olivier Fretay. Le phénomène est d’autant plus accentué que la boîte automatique devient nécessaire pour permettre le bon fonctionnement des systèmes avancés d’aide à la conduite de plus en plus répandus.

Ces nouvelles technologies, alliées aux contraintes environnementales, sonneraient donc le glas de la boîte manuelle. Les voitures des auto-écoles, louées et renouvelées tous les 24 mois, seront ainsi affectées par cette évolution. Elles tendent d’ailleurs de plus en plus à « verdir » leur flotte et à la constituer progressivement des véhicules électriques. Par conséquent, de plus en plus de voitures électriques et boite automatique. Les jeunes afin de pouvoir conduire les boites manuelles devront dès lors convertir leur permis B78 en permis B traditionnel.

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Actuellement, cette conversion demande un délai de trois mois après l’obtention du permis B78 et une formation de sept heures pour maîtriser la boîte manuelle. Olivier Frétay évoque une « véritable épée de Damoclès » sur les auto-écoles et leurs élèves. Mais le simulateurs pourrait être l’arme absolue.

L’appareil aurait également pour avantage de réduire le stress lié à l’usage de l’embrayage et du levier de vitesse et de gagner en assurance quand viendra le moment de prendre le volant d’une véritable voiture dotée d’une boîte de vitesses. Ces derniers affichent d’ailleurs un meilleur taux de réussite à l’examen quand ils sont passés par le simulateur. Les simulateurs permettent également de mieux appréhender les systèmes d’aide à la conduire, amenés à se généraliser dans la flotte automobile, confie actu.fr.

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