“La race d’un chien ne suffit pas pour prédire son risque de dangerosité”
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail estime dans un rapport que “la dangerosité d’un animal doit être évaluée individuellement” et propose la création d’un “observatoire des morsures”.
“La race ne suffit pas pour prédire et prévenir le risque de morsure” indique l’Anses dans un rapport publié lundi 8 février sur l’évaluation du risque de morsure chez les chiens.
“La dangerosité d’un animal doit donc être évaluée individuellement”, insiste l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, précisant qu’il faut considérer plusieurs facteurs pour évaluer la dangerosité d’un chien : sa race, son genre (les mâles sont plus agressifs que les femelles), s’il est castré ou non, son tempérament, mais aussi ses relations avec les humains et l’éducation reçue.
Pour réduire le risque de morsures, l’Anses préconise également la “sensibilisation” des enfants et adultes, propriétaires de chiens ou non. À cet effet, l’Anses propose donc de créer “un observatoire des morsures qui permettrait d’enrichir les données disponibles, d’alimenter les travaux de recherche, mais aussi de formuler des conseils plus ciblés et adaptés au risque existant.” Comme ne jamais laisser un enfant seul avec un chien.
Car contrairement à ce que l’on croit, “aucune étude scientifique ne met en évidence un risque plus élevé de morsure par les chiens de catégories 1 et 2 dits “dangereux””, comme les Pitbull et les Rottweiler par exemple.
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