Rachida Dati se dit “gênée” par “la sanction collective” contre la sortie du film de Jacques Doillon
Pour Rachida Dati, « la liberté de création doit être absolue, mais la pédocriminalité ce n’est pas un art, les violences sexuelles ce n’est pas de l’art ». Ce constat posé, la ministre dévoile son « avis personnel » sur l’annonce du report de la sortie du prochain film de Jacques Doillon : « Un livre, par exemple, c’est une œuvre individuelle. Vous pouvez très bien sanctionner un auteur, c’est une sanction individuelle. Un film, c’est une œuvre collective. Doit-on punir, sanctionner, tous les autres talents, tous les techniciens, les maquilleurs, les secrétaires, les régisseurs, ceux qui investissent aussi dans ce film ? »
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« Je suis plus gênée par rapport à la sanction collective», explique Rachida Dati, le fait « de punir tout un film, de punir tous les artistes sous diverses formes en raison d’un comportement inapproprié ou illégal, pénalement répréhensible, d’une personne. » Pour elle, « nous sommes dans un pays de responsabilité individuelle, pas de responsabilité collective».