Au large du Morbihan, l’abandon d’un projet pilote d’éoliennes flottantes

Au large du Morbihan, l'abandon d’un projet pilote d’éoliennes flottantesL’entreprise Shell a décidé de se retirer d’un projet pilote d’éoliennes flottantes au large de Groix et de Belle-Ile-en-Mer, un programme à 300 millions d’euros porté par un consortium réunissant Shell, la Banque des territoires et le chinois China General Nuclear Power Group.

Le programme breton devait permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie vue comme l’avenir de l’éolien en mer, car elle permet d’installer des parcs plus en profondeur, donc plus loin des côtes, que les éoliennes rivées dans le plancher marin.

Le projet s’était déjà heurté au retrait des fabricants de turbines General Electric puis Vestas, qui devaient fournir les éoliennes de 6 mégawatts, et ensuite à celui du fabricant de flotteurs Naval Group, qui a cédé son activité dans le domaine. Shell avait repris l’affaire en 2019 en rachetant la société Eolfi, ex-filiale de Veolia et pionnier de l’éolien flottant.

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Le gouvernement compte sur la technologie flottante pour répondre à ses ambitions : quelque 40 gigawatts – environ cinquante parcs – d’ici à 2050. Les trois autres fermes pilotes flottantes sont annoncées en Méditerranée. Les flotteurs du projet prévu au large de Port-Saint-Louis-du-Rhône (Bouches-du-Rhône) ont été dévoilés lundi.

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