Le système qui veut révolutionner la livraison
Le facteur qui laisse un avis de passage mais pas le colis, le livreur qui l’a confié à n’importe quel voisin, le paquet jeté au-dessus du portail à qui la pluie, si ce n’est la chute, a porté un coup fatal…
Le Parisien.fr (Abonné) indique que la start-up française Boks veut y remédier grâce à ses consignes sécurisées, qui s’installent dans les halls d’immeubles collectifs ou devant les maisons individuelles pour réceptionner les colis.
« La boks est en tôle, fabriquée en France, et elle peut se poser en intérieur comme en extérieur, robuste comme un coffre-fort », vante Olivier de Rodellec, le cofondateur
« La boks confirme la bonne réception et indique le nombre de colis restants, pour que tout co-utilisateur de la consigne puisse vérifier l’historique », souligne Olivier de Rodellec.
« Le prix a la location est entre 2 et 4 euros par appartement et par mois, selon la taille des boîtes aux lettres déjà existantes », estime le cofondateur. « Garantir la réception des colis devient un service de première nécessité qui doit pouvoir être proposé aux futurs habitants de nos projets », est convaincu Antoine Moreau, responsable des achats chez Icade.
La Poste leader français de la livraison de colis grâce à sa filiale Geopost (Chronopost, DPD, BRT…) constate : « Le type de service proposé par Boks est communautaire et implique que plusieurs destinataires partagent le même contenant. » « Les boîtes aux lettres normalisées, qui équipent la majorité des halls et des pavillons individuels, permettent d’accueillir à la fois du courrier et la grande majorité des colis, de manière sécurisée et adressée individuellement » indique La Poste.
Pour autant, le géant jaune avoue regarder « avec attention » ce genre de solution, « notamment pour évaluer le niveau de satisfaction de ses utilisateurs ».
Un gros bémol est à noter cependant. Non connectée, la consigne Boks n’est pas capable d’évaluer la place restante disponible pour les immeubles. Et si la capacité vient à manquer un jour de forte affluence… le livreur risque bien de repartir avec le colis.