L’entreprise Shein signalée à la justice française pour la vente de poupées à caractère pédopornographique

L'entreprise Shein signalée à la justice française pour la vente de poupées à caractère pédopornographiqueLe 1ᵉʳ novembre, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a communiqué qu’elle avait porté à la connaissance de l’autorité judiciaire la vente de poupées sexuelles à connotation pédopornographique par le géant asiatique du commerce en ligne Shein.

Selon un communiqué de presse de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, il a été observé que le site de commerce électronique Shein vendait des poupées sexuelles ayant l’apparence d’enfants. La description et la classification de ces produits sur le site laissent peu de place au doute quant à la nature pédopornographique des contenus.

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Les événements ont été rapportés « immédiatement » au parquet de Paris, ainsi qu’à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l’Arcom. La DGCCRF indique également qu’en collaboration avec le procureur, une notification a été transmise à la plateforme, lui recommandant de prendre rapidement les mesures adéquates. Cela implique principalement la suppression des pages du site concernées de même que de la catégorie du produit. Après cela, la société a communiqué que les poupées en question avaient été retirées « immédiatement » de la plateforme et qu’une enquête interne avait été lancée.

L’absence de dispositif de filtrage efficace pour restreindre l’accès des mineurs à des contenus promouvant des poupées sexuelles d’apparence adulte a été relevée par la Répression des fraudes. Ces constatations concernent un site et une marque, Shein, qui ont déjà fait l’objet de sanctions antérieures pour des pratiques commerciales trompeuses, des allégations mensongères et diverses non-conformités, comme indiqué dans le communiqué.

Il est souligné par la Répression des fraudes que la transmission, à travers un réseau de communications électroniques, de contenus à caractère pédopornographique, peut entraîner des sanctions pouvant atteindre sept ans d’incarcération et une amende de 100 000 euros. Le défaut de mise en place de mesures de filtrage peut entraîner une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et une amende de 75 000 euros.

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