Dans une interview au Figaro, mercredi 6 mai, la présidente de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) estime que le gouvernement ne tient pas sa promesse de compenser les surcoûts des hôpitaux engagés dans la lutte contre le coronavirus.
Par exemple en Ile-de-France où, “sur 77 millions, nous avons reçu 5,2 millions soit 7%, une attribution très inférieure au poids de notre secteur et à l’effort fourni”, selon la présidente de la Fehap qui représente 727 établissements sanitaires, dont 84 hôpitaux, et 1 724 Ehpad privés associatifs.
“On ne peut pas demander à des établissements de se mobiliser, en leur disant allez-y, ne vous inquiétez pas, on assurera derrière… et ne pas tenir parole”. La seule chose que nous demandons est une égalité de traitement.
Celle qui a aussi été directrice d’une agence régionale de santé estime qu’il y a “un vrai risque financier pour nos établissements.” A tel point que certains pourraient mettre la clé sous la porte : “Dans le privé, contrairement au public, si nous ne tenons pas nos équilibres financiers, nous fermons nos établissements, personne ne viendra nous sauver.