Le patronat très mécontent de l’étalement de l’impôt de production
Le gouvernement cherche à faire des économies, à réduire l’endettement de la France. Il préfère donc se fixer à un milliard par an, jusqu’à la fin du mandat, au lieu des quatre milliards prévu en 2024.
Les chefs d’entreprise voient d’un très mauvais œil ce changement de pied et ils sont vent debout. Les organisations patronales montent au créneau, auprès de Bercy, de Matignon, et même de l’Élysée et font du lobbying, comme on dit.
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Elles assurent qu’à trop ponctionner les entreprises, il y a un risque pour l’activité, qui déjà ralentit pour la croissance, ça va arrêter les créations d’emploi, freiner la réindustrialisation. Tous demandent au gouvernement de tenir parole.