Dans le Journal du Dimanche, la ministre de la Mer rappelle que la France est très en retard sur le développement de l’éolien offshore par rapport à ses voisins européens. Elle souhaite que 25% de l’électricité française soit produite en mer en 2050.
La France doit se lancer sans hésiter dans l’éolien en mer, et vite, car elle est en retard face à cette « révolution pour la transition écologique à l’échelle planétaire »: c’est le message de la ministre de la Mer Annick Girardin. Crainte de froisser les usagers traditionnels de la mer?
Pourtant, « avec l’éolien en mer, c’est bien une révolution pour la transition écologique à l’échelle planétaire qui est en cours. La Chine l’a bien compris puisqu’elle deviendra à l’horizon 2025 le premier pays au monde par ses capacités de production d’électricité par l’éolien en mer », souligne la ministre.
Fin 2019, le Royaume-Uni avait déjà posé 2225 éoliennes en mer, l’Allemagne 1469, le Danemark 559, contre une seule pour la France, regrette Annick Girardin, « alors que notre pays possède le plus grand gisement d’énergie éolienne en mer de l’Union européenne ».
Certes, reconnaît-elle, l’éolien en mer a « des impacts » sur « l’environnement et les ressources pêchées ». « Mais nous restons exigeants, en les évitant autant que possible, en les réduisant lorsqu’ils sont inéluctables, en les compensant en dernier recours », assure-t-elle.
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