Alors que Danone annonce la suppression de ses bouteilles de Badoit vertes et rouges pour les remplacer par des bouteilles transparentes plus recyclables, l’ONU s’en prend plus largement aux bouteilles en plastique.
Le marché a bondi de 73 % de 2010 à 2020 et ces ventes devraient encore doubler d’ici 2030… D’ailleurs, ce sont un million de bouteille qui sont commercialisées chaque minute. Et bien sûr, les montagnes de déchets plastiques grandissent : 25 millions de tonnes par an environ.
Et pourtant, cette eau plus chère n’est pas forcément de meilleure qualité que l’eau du robinet : métaux lourds, pesticides, microplastiques, champignons ou bactéries… Des polluants auraient été retrouvés dans des centaines de marques d’eau en bouteille dans plus de 40 pays, dépassant les normes locales ou mondiales.
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En cause : l’origine de l’eau, les procédés de traitement et les matériaux d’emballages, avec des contaminations en pagaille, sans parler de l’impact sur les ressources locales, l’épuisement des nappes phréatiques, jusqu’à 10 millions de litres par jour extraits chaque jour à Évian en France par le groupe Danone.
L’or bleu, précieux liquide pouvant coûter de 150 à 1000 fois cher que l’eau du robinet.