La France est mise à l’amende par l’Union européenne pour le traitement des déchets plastiques
Le montant révélé dans un rapport officiel qui montre bien que la France est un mauvais élève. 23 % de déchets d’emballages plastiques recyclés contre un objectif de 40 %, quand la Slovaquie est à 60 %, la Belgique ou l’Espagne au-dessus de 50 %, on est loin du compte.
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Le plastique est le roi de nos emballages et de nos poubelles et c’est sans compter sa présence hors emballages dans nos téléphones ou ordinateurs, dans nos voitures, dans nos brosses à dent, dans de nombreux textiles ou les tuyaux utilisés dans le BTP. Pour chaque Français, c’est 70 kilos de plastique consommés chaque année. 40 Kg en Allemagne et à 30 au Royaume-Uni.
Pourtant, la France a pris, avant d’autres, des mesures inédites. Par exemple, les pailles ou les cotons tiges interdits dès 2021 par la loi dite Agec qui fixe notamment un objectif de fin des plastiques à usage unique d’ici à 2040.
Près de la moitié des déchets plastiques sont brulés, c’est ce qu’on appelle la valorisation énergétique, pour produire de la chaleur par exemple. Le reste finit en décharge ou dans les océans.
Ce sont plusieurs millions de tonnes par an, de la bouteille au micro plastiques qui finissent dans les océans. Le plastique a des conséquences sur la biodiversité, sur la santé, mais également sur les émissions de gaz à effet de serre.
Il faut tenter de limiter cette production. C’est l’objectif d’un traité international qui est en discussion et qui doit aboutir avant la fin de l’année. Au niveau français, le rapport cite plusieurs pistes comme baisser la production, mais aussi améliorer la collecte et le recyclage, travailler sur des plastiques plus faciles à recycler.