Le « Manta » est le voilier qui doit dépolluer les océans une fois financé
Chaque minute, pas moins de 17 tonnes de déchets plastiques sont déversés dans les océans . « Si rien n’est fait, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les mers en 2050 », s’insurge le navigateur Yvan Bourgnon.
Bientôt, la version définitive de son bateau-usine à voile. Nommé le « Manta », il est prévu qu’il puisse collecter et éliminer entre 5.000 et 10.000 tonnes par an de déchets plastiques récupérés par des filets.
Dès que nous aurons réuni les 15 millions manquant, on lancera officiellement la construction du catamaran », continue Yvan Bourgnon à la tête de l’association The SeaCleaners qui pilote ce projet.
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Long de 56,5 mètres et large de 26 mètres, ce voilier géant devrait fonctionner à 75 % de manière autonome grâce à ses 1.500 m² de voiles, des éoliennes, des hydro-générateurs et près de 500 m² de panneaux solaires.
Si le calendrier est respecté, le « Manta » naviguera en 2024 et ira « pêcher » ses déchets surtout en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. Pour aider les ports et petits estuaires à éliminer bouteilles, sacs, contenants en plastique… The SeaCleaners va mettre à l’eau en avril le « Mobula 8 », premier petit bateau capable de ramasser 10 à 15 tonnes de déchets par jour.
Yvan Bourgnon est conscient que pour débarrasser les mers de cette pollution, il faudrait mettre à l’eau 300 à 400 bateaux de ce type !
Une question se pose tout de même : pourquoi ceux qui dépense des milliards pour aller soit sur la Lune ou sur Mars ne penserait pas en premier a leur planète qui est en mauvais état.
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