Conférence de Paris, fragiles espoirs de relance de paix
Conférence de Paris, fragiles espoirs de relance de paix. A l’ouverture des travaux réunissait côte à côte, autour de François Hollande, aussi bien Ban ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, que le secrétaire d’Etat américain John Kerry, la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini et nombre de ministres des affaires étrangères.
Mais le plus difficile commence maintenant : concrétiser, dans une conférence internationale impliquant cette fois les deux parties, les grands principes d’un règlement du conflit israélo-palestinien réaffirmés à Paris le 3 juin.
«C’est un message et il nous oblige», a souligné le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en conclusion de la réunion de 29 pays et organisations internationales censée relancer un processus au point mort.
Toute la question est de savoir comment aller au-delà des bonnes intentions. Cette première étape a certes été un incontestable succès, alors même que beaucoup étaient sceptiques.
Le communiqué final, plus petit dénominateur commun entre les participants, rappelle notamment que «la solution à deux Etats est la seule voie pour arriver à une paix durable, avec Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité».
François Hollande en soulignant que « le choix courageux de la paix » revenait en premier lieu aux Israéliens et aux Palestiniens. Et rien ne dit que l’élan donné à Paris pourra avoir des résultats.