L’État de l’Utah, aux États-Unis, envisage de placer des “gardiens” armés dans ses écoles primaires et secondaires
En 2023, près de 350 fusillades – pas toujours mortelles – auraient eu lieu aux États-Unis. « En 2022, un nombre record de 46 fusillades se sont déroulées dans des établissements scolaires aux États-Unis» écrit The Washington Post.
Face à ce constat, le débat des armes à l’école n’est pas nouveau, soit pour des questions de sécurité, soit pour des questions constitutionnelles. Ici, dans l’Utah, le projet de loi HB84 obligerait chaque école à avoir dans l’établissement, soit un policier, soit un vigile armé.
L’État propose aussi d’autres mesures. L’une d’entre elles fait écho à la «loi d’Alyssa», déjà approuvée en Floride, au Texas, dans l’État de New York ou au Tennessee. Cette mesure permet d’installer dans chaque salle de classe ce qu’on appelle un «panic button», un bouton pour signaler un danger, l’intrusion d’un tireur par exemple.
La communauté éducative – le principal syndicat d’enseignants du pays en tout cas – approuve l’essentiel de ces mesures, mais a fait part de ses doutes sur la présence d’un gardien armé. Sera-t-il correctement formé aux interactions avec les élèves, au-delà de l’intrusion d’un tireur, demandent-ils ?
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Deux élues démocrates de l’Utah, une députée et une sénatrice, partent du principe que la présence d’armes à feu dans un établissement n’est jamais une bonne idée.
Sachant que la question de la violence par arme à feu dépasse le cadre de l’école, il vaudrait mieux, selon elles, appréhender plus largement ce problème qui touche toute la société américaine. Mais il est à noter que ces deux élues, critiques d’une partie du projet de loi, sont largement minoritaires.