Le Conseil d’État a entériné en grande partie dimanche des arrêtés préfectoraux imposant le port du masque généralisé à Strasbourg, 12 autres villes du Bas-Rhin ainsi qu’à Lyon et Villeurbanne, selon des ordonnances transmises à la presse.
En première instance, la justice administrative, saisie par deux praticiens hospitaliers alsaciens et par l’association lyonnaise « Les Essentialistes Auvergne-Rhône-Alpes », avait enjoint jeudi à la préfecture du Bas-Rhin et vendredi à la préfecture du Rhône d’édicter un nouvel arrêté pour limiter l’obligation de porter le masque aux lieux et horaires particulièrement fréquentés.
Le Conseil d’État a rejeté l’idée d’une obligation applicable seulement à certaines heures : « les horaires peuvent être définis de façon uniforme pour toute une commune voire pour l’ensemble d’un département » si besoin.
L’avocat des praticiens hospitaliers alsaciens et de l’association lyonnaise, Me Régis Froger, avait lui demandé que la justice administrative trouve le « juste milieu » alors que le masque à l’extérieur « est beaucoup moins impératif qu’en milieu clos ».
À ne pas en douter ce sont probablement ces mêmes médecins qui indiquait que la Covid-19 était une simple « grippette » ou bien que le port du masque n’était pas nécessaire y compris en intérieur clos.