25 avril 2024

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Ce sera pour 2018 les réformes de l’ISF et de la taxe d’habitation

Ce sera pour 2018 les réformes de l’ISF et de la taxe d’habitationCe sera pour 2018 les réformes de l’ISF et de la taxe d’habitation. L’exécutif n’ignore pas que ses prédécesseurs avaient, tout au long du quinquennat, traîné comme un boulet leurs errements sur la fiscalité. quand le doute s’insinue, les effets peuvent être dévastateurs.

S’appuyant sur l’audit de la Cour des comptes, le gouvernement a bien joué le coup, durant la semaine écoulée, en forçant le trait sur le dérapage de la dépense publique.

Cependant, la déclaration de politique générale d’Edouard Philippe, mardi 4 juillet, a paru marquer un infléchissement dans la mise en OEuvre des réformes fiscales annoncées par Emmanuel Macron, comme une tentation d’en différer certaines.


Le chef du gouvernement avait repoussé à 2019 la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), le prélèvement unique de 30 % sur les revenus de l’épargne et la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de charges.

Il avait également laissé entendre que l’exonération de la taxe d’habitation pour 80 % des Français prendrait plus de temps que prévu. Un message immédiatement interprété comme un premier renoncement. Aussi le premier ministre s’est-il évertué, ce week-end, à rectifier le tir.

Samedi 8 juillet, lors de la convention de La République en marche (LRM), à Paris, il a annoncé une baisse des prélèvements obligatoires «d’environ 7 milliards d’euros» en 2018.

Tout en rappelant l’objectif de maintenir le déficit public sous les 3 % du produit intérieur brut (PIB) dès cette année, M. Philippe a voulu rapidement couper court à la polémique qui commençait à s’installer.

«Ça passera par une maîtrise des dépenses et ça passera par la mise en OEuvre, dès le vote de la loi de finances 2018, des engagements du président de la République, dans la cohérence, dans la durée», a-t-il insisté.

Je suis convaincu qu’on peut en même temps baisser les dépenses publiques et [réduire] les impôts pour les ménages et les entreprises.

Le nouveau locataire de Bercy a profité de sa présence au forum provençal, qui fait se croiser trois jours durant patrons du CAC 40, économistes et représentants politiques, pour tenter de peser dans le débat budgétaire actuel.

Etant entendu que cela demanderait, pour rester en deçà du seuil des 3 % de déficit budgétaire, davantage d’économies sur les dépenses publiques.




 

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