Gabriel Attal affirme que « Le désendettement devient une urgence nationale»
« Le désendettement est une urgence nationale », a annoncé le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal, dans une interview accordée au Figaro, mardi 11 juillet. « Nous assumons de préférer un désendettement volontariste, mais progressif, à une austérité qui aurait des conséquences néfastes sur l’activité économique», a-t-il indiqué.
Parmi les pistes d’économies possibles, le ministre évoque le coût de certains contrats de formation facturés à l’État « au prix fort avec des marges très élevées», dont le gouvernement entend reprendre « une partie ». Il répète aussi vouloir arrêter « la progression du nombre d’arrêts maladie ».
Les services de Bercy aideront également les parlementaires de l’opposition à calculer le coût de leurs propositions pour le budget 2024 qui sera débattu à l’automne, a indiqué mardi le ministre délégué aux Comptes publics.
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« Si l’opposition a le droit de s’opposer, elle a surtout le devoir de proposer », a déclaré le ministre au Figaro. « Pour la première fois, je donnerai donc à tous les parlementaires, même à ceux d’opposition, la possibilité de demander à mon administration de chiffrer certaines de leurs propositions afin qu’ils puissent imaginer des alternatives, des contres budgets », a expliqué Gabriel Attal.