20 avril 2024

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Gabriel Attal préfère les cabinets privés à l’administration

Gabriel Attal préfère les cabinets privés à l'administrationLe « cabinet de conseil de l’État en interne » que le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, appelle de ses vœux sur BFMTV ce vendredi 18 février ressemble furieusement au travail d’une administration, si tant qu’elle ne soit pas remplacée, comme ce fut le cas ces dernières années, par un cabinet de conseil privé.

En vérité, le porte-parole du gouvernement veut que ce « cabinet de conseil interne » vienne « en appui des administrations », afin de « rendre l’État plus efficace et plus performant ». « Sur le principe, je ne fais pas partie de ceux qui considèrent que, pour l’État, avoir recours à des conseils de cabinets privés, c’est un gros mot.

Je ne fais pas partie de ceux qui considèrent que l’État est omnipotent, omniscient, qu’il sait tout sur tout et je pense que le privé peut apporter à l’État pour effectivement améliorer un certain nombre de choses », soutient d’ailleurs Gabriel Attal.

La synthèse des réponses écrites au « grand débat » national a ainsi été confié au cabinet Roland Berger, alors que l’État compte un corps entier de conservateurs des bibliothèques dévolu à ces tâches. De même, c’est bien à un cabinet de conseil que l’État a confié la charge de compter le nombre de masques disponible au début de la pandémie, au lieu de s’adresser à Santé publique France.

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Rappelons que le recours à ces cabinets de conseil remplissant une fonction para-étatique est en même temps la cause et la conséquence de l’affaiblissement de l’État. Comme le racontait Marianne dans un article, le gouvernement avait, en 2018, jeté par les fenêtres 42 000 euros d’argent public pour que le cabinet d’avocats Dentons rédige l’exposé des motifs d’un projet de loi sur les « mobilités », finalement étrillé par le Conseil d’état.

« Les cabinets de conseil doivent évidemment être sollicités dès lors que c’est pour des compétences que l’on ne trouve pas au sein de l’État », rassure enfin Gabriel Attal. Après l’éclair de génie, l’éclair de lucidité ?

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